En 2020 de l'année humaine, une espèce alienne nommée Varacya, originaire de Varax, a pris le contrôle de la Terre. En vingt ans, ils ont réussi à devenir les maîtres incontestés de la planète, massacrant les groupes rebelles et effaçant le passé des humains.

Nous sommes désormais en l'An 30 de l'ère Varacienne, la population humaine a été réduite à environ 350 millions, réunis en mégapoles à plusieurs endroits stratégiques de la planète, comme ici, à Reisak (anciennement Tokyo). Les livres et les monuments historiques, retraçant les accomplissements de l’espèce humaine ont tous été détruits, si on en croit le gouvernement. Il est dorénavant interdit pour les humains de parler de la période avant l’An 0 de l’ère Varacienne, sous peine de mort.
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heroes of yesterday — w/ vega

Valerian Volkov
Valerian Volkov
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Mar 7 Jan - 11:54
Valerian Volkov
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january 7
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valerian détestait être ici. il détestait le quartier sud, sa fausse tranquilité et ses affiches de propagandes dégoulinantes d'hypocrisie, qui tentaient de faire passer les varacyas pour de bienveillants protecteurs venus de l'espace afin de sauver l'humanité de sa propre bêtise. tout cela lui donnait envie de vomir, plus encore que l'étalage de richesse du quartier nord ou les divertissements tordus du quartier ouest. de plus, par son statut de rebelle, il prenait des risques simplement en arpentant ces rues. il y avait donc une foule de raisons pour lesquelles il n'avait pas envie d'être là.

mais il y était quand même. il marchait d'un pas décidé, les traits dissimulés par l'épais capuchon de son manteau pour diminuer les risques d'être reconnu. sa notoriété n'était pas encore telle qu'il ne puisse plus se promener à visage découvert, fort heureusement, mais il préférait prendre autant de précautions que possible.

son but était simple et précis: rencontrer quelqu'un. une jeune humaine du nom de vega, plus exactement. ç'aurait été plus facile si la gamine n'avait pas eu l'idée brillante de devenir une idol, mais tout ne se passait pas toujours comme on voulait dans la vie, et il fallait bien faire avec. alors valerian avait été prudent, en lui faisant passer le message qu'il souhaitait la rencontrer. il n'avait pas dévoilé son identité ; tout ce que la missive disait, c'est qu'il avait des informations sur ses parents, et qu'il pouvait lui en faire part si elle se rendait à un lieu précis, tel jour, à telle heure.

ce lieu, c'était ici, dans un coin tranquille du parc. le jour, c'était aujourd'hui, et l'heure, c'était dans précisément cinq minutes. valerian n'avait plus qu'à attendre, maintenant, et espérer que vega viendrait seule, comme il lui avait demandé. sinon... eh bien, disons qu'il n'était pas naïf au point de venir sans armes. la petite était importante pour lui, mais pas au point de risquer sa vie inutilement.

il attendait, donc, à l'ombre d'un arbre. immobile. silencieux. patient. et, sans doute, un peu menaçant.
@vega
PHARAOH LEAP




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Vega
Vega
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Mer 8 Jan - 11:41
Vega
Heroes of yesterday

Feat Valerian Volkov


When the time comes to die, be not fear of death, time comes and steels the best of us. Sing your death song, and die like a hero reaching peace. Heroic souls never die, they still alive somewhere. In another body, in another soul. A new hero is born, made of the iron of the predecessors.
Mom and Dad, heroes ?


Dans sa petite loge aménagée pour l’occasion, Vega peignait ses cheveux pâles avec délicatesse. Un concert avait été organisé dans un petit café du quartier Sud, regroupant quelques idols, certaines plus connues que d’autres. Vega n’était pas totalement méconnue, du moins dans le quartier Est. Elle a sa petite communauté de fidèles, adeptes à sa musique et à son style variable en fonction de ses humeurs et de ses compositions. Quelques-uns de ses fans étaient là et attendaient patiemment que Vega monte enfin sur scène. Elle passait dans les premières, le stress grimpait doucement entraînant sa tension artérielle avec. Pourtant elle était excitée, pressée à l’idée de redevenir une de ses personnalités préférées. Celle de l’artiste. Son talon se posa sur le bois de la scène provisoire, les pans de sa robe noire lui chatouillant les genoux. La coupe de sa robe était légèrement destroy, certains pans tombant plus bas que d’autres, le haut en corset moulait à merveille sa poitrine et se collait à son ventre plat de sportive. Les pupilles closes, elle attendait les premières notes de musique. Frisson, excitation, début du show. La voix hypnotique retentit et la silhouette se mut en rythme au son de la mélodie.

Après avoir enfilé une rapide cape noire sur elle pour masquer sa tenue un peu trop voyante, Vega quitta le lieu de fête pour se diriger vers le parc Sobias à moins de cinq minutes d’ici. Elle enfonça sa capuche sur sa tête, elle ne voudrait pas attirée l'attention et qu'on la remarque ici, sans Varacya à ses côtés. Elle avait un rendez-vous. Pas galant, loin de là. Le mystère planait et cela inquiétait Vega autant que ça la dopait. Qui était cette mystérieuse personne qui avait glissé sa missive parmi les quelques lettres de fans. Vega se souvient avoir tiqué lorsque le mot « parents » était apparu. Des parents ? Elle n’en avait pas, Rykta était son seul parent. Il l’avait recueilli, dans ce même parc alors que Vega n’était rien d’autre qu’une âme esseulée et perdue. Les souvenirs de sa vie passée avant sa rencontre avec Rykta ne lui revinrent jamais en mémoire. Tout avait disparu, réduit à néant. Brusquement, elle s’arrêta au milieu du parc. Qu’est-ce que je fais ? Pourquoi je vais rencontrer cet inconnu ? Et si c’était un piège ? Le doute assaillit la jeune femme qui entama un mouvement de recul pour faire demi-tour. Une petite voix dans sa tête l’incitait pourtant à continuer, elle sentait que cet inconnu avait des réponses à des questions qu’elle ne s’était jamais posée, faute de mémoire. Quelque chose s’animait en elle, cette même chose qui lui donnait ses maux d’âme. Et puis merde, elle avait fait tout ce chemin, elle avait réussi à s’enfuir du concert, alors autant aller jusqu’au bout.

Elle arpentait les petites allées du parc, ses pupilles s’activait pour trouver le lieu du rendez-vous et surtout découvrir l’identité du mystérieux individu avant de s'adresser à lui. Vega préférait être prudente et s’assurer que ce n’était pas un Varacya qui la piégerait. Aucune raison pousserait un Varacya à la piéger ainsi, à moins qu’il l’ait pris en grippe et qu’il souhaite montrer à son maître que la petite esclave fugue discrètement entre deux prestations. Vega déglutit péniblement en imaginant Rykta avoir vent de sa petite promenade clandestine. Elle secoua la tête pour chasser ses mauvaises idées, faisait virevolter sa capuche qu'elle renfonça aussitôt. A mesure qu’elle s’approchait du lieu en question, l’attention de Vega doublait. Cet endroit était un peu déserté par les passants et rendait le lieu bien calme. Une silhouette adossée à un arbre attira l’attention de Vega. Le mystérieux inconnu. Il était grand et athlétique, son visage était masqué par un immense capuchon. Vega n’eut aucun mal à comprendre qu’il s’agissait d’un humain et plus précisément d’un homme.  Un rebelle ? Un esclave ? Vega ne saurait le dire à l’instant T, mais quelque chose lui faisait pressentir qu’il n’était pas un homme comme les autres.

Elle s’approcha d’un pas décidé, ses doutes ayant été mis au tapis, sa curiosité avait pris le dessus. Son petit corps se planta face à la masse humaine qui la dépassait d’une bonne tête et demie. L’adrénaline lui secouait le corps, elle ne savait pas ce qu’elle faisait là mais elle allait le savoir. Plus encore, elle voulait savoir qui il était et pourquoi il voulait la rencontrer. Son visage arborait une expression déterminée, elle n'avait pas à se présenter puisqu'elle semblait déjà connue, alors elle alla droit au but. « Je n’ai pas de parents. Pourquoi avoir inventé ce mensonge pour me rencontrer ? » Les lèvres de la jeune femme se pincèrent brièvement alors que ses iris jaunes cherchaient à croiser celles de son interlocuteur. « De plus il semble y avoir asymétrie d'informations alors... Qui êtes-vous ? »


CODAGE PAR AMATIS
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Valerian Volkov
Valerian Volkov
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Dim 12 Jan - 18:07
Valerian Volkov
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sobias - reisak, south side
elle était venue, finalement, et seule d'après ce qu'il pouvait voir. valerian restait vigilant, cependant. quelqu'un aurait pu la suivre, ou bien elle aurait pu porter un micro pour le trahir. tout était possible, et il ne pouvait pas se permettre de baisser sa garde. il ne découvrit pas son visage lorsqu'elle s'approcha, et il n'avait aucune intention de lui donner son nom. c'était trop dangereux.

ils sont morts. cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas existé, dit-il froidement, la fixant de son œil unique. elle paraissait petite et frêle à côté de lui, mais la détermination qu'il lisait dans son regard indiquait de la force de caractère. il en fallait, du courage, pour venir à ce rendez-vous avec un inconnu, seule, sans armes. du courage, ou de l'inconscience, mais valerian préférait penser qu'il s'agissait du premier. cela nourrissait son espoir que vega ait hérité des qualités de ses parents, celles-là même qui les avaient élevés au rang de figures héroïques dans sa mémoire.

valerian laissa s'écouler quelques instants en silence avant de  répondre à sa deuxième question. je suis quelqu'un qui s'intéresse à vous. mon nom n'a pas d'importance. ouais, tu parles. il n'avait surtout pas envie qu'elle le sache et qu'elle aille le répéter à son gentil maître. d'autant plus qu'il avait fait des recherches, et il connaissait - malheureusement - le varacya à qui elle appartenait. s'il apprenait que valerian essayait de convaincre sa précieuse petite esclave de rejoindre les rebelles, ce serait désastreux. les informations que j'ai à vous donner ne me concernent pas. elles concernent vos parents. ceux dont vous semblez avoir oublié l'existence. valerian constata, une fois de plus, l'efficacité du lavage de cerveau qu'imposaient les varacyas à leurs esclaves. cela aurait presque mérité de l'admiration, si ce n'était pas aussi dégoûtant.
@vega
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Vega
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Lun 13 Jan - 12:42
Vega
Heroes of yesterday

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Mom and Dad, heroes ?


L’homme était froid, il parlait de la mort comme si ce n’est qu’une chose insignifiante. Il avait balancé à Vega que ses parents étaient morts, comme si la chose était logique, comme si Vega aurait dû le savoir. Les mots avaient heurté la jeune femme, l’enfermant dans le silence pour voguer vers ses pensées. Le simple fait d’avoir possiblement eu des parents l’avait déjà bouleversée psychologiquement, remettant en cause sa relation avec son maître qu’elle pensait être son seul parent. Apprendre aussi vite qu’ils étaient morts, cela la prenait de court. Vega ne savait pas comment réagir, elle ne réagissait pas d’ailleurs. Elle en avait eu pourtant des parents. Elle les avait même vus mourir, malheureusement son cerveau humain avait décidé de choisir l’option « aucun souvenir ». Les paroles de l’inconnu vinrent pourtant lui arracher un flashback. Elle se revoyait en train de se perdre dans les rues, seule. Elle était jeune, très jeune. Trop jeune. Leur mort ne lui vint pas à l’esprit, elle pensait qu’ils l’avaient abandonnée pour finir dans les bras de Rykta, son sauveur. Elle avait eu des parents, forcément, comment serait-elle née autrement ?

Les sourcils de la jeune femme se froncèrent, alors que son regard semblait perdu dans les brins d’herbe à leurs pieds. Perturbée par le flashback de sa petite enfance, le regard de Vega retrouva celui de l’inconnu, du moins elle espérait car son interlocuteur ne se montrait toujours pas. Elle avait une belle vision sur l’ombre. Décidément, cet homme avait le don d’irriter Vega. Elle n’aimait pas sa froideur, son détachement face à la situation. Elle semblait n’être qu’une moins que rien face à lui. Elle-même a tendance à être comme cela. Sur sa personne, ça lui va, sur les autres moins. Sa possible réplique resta bloquée au niveau de ses cordes vocales, ses yeux roulèrent à la place pour montrer l’agacement que lui prodiguait l’inconnu qui ne resterait qu’un inconnu visiblement. Elle aurait presque envie de le provoquer, simplement pour qu’il montre plus d’intérêt envers leur rendez-vous. Au fond, elle ne saisissait pas bien pourquoi l’homme souhaitait lui parler de ses parents. Cela n’allait pas lui racheter des souvenirs. Elle ne cessait de croire à un mensonge, et pourtant elle voulait en savoir plus, cela lui paraissait presque vital et surtout réel.

« Si leur existence ne me revient pas en mémoire, c’est peut-être que parce que je ne les ai jamais connus. Et à qui la faute ? Peut-être que je n’étais pas voulue, qu’ils trouvaient mieux de m’abandonner aux mains des Varacyas plutôt que de m’élever. » Les paroles étaient comme des lames de rasoirs, pas directement à l’encontre de l’inconnu mais plutôt à l’encontre de ses parents. Leur existence était avérée de par la simple existence de Vega, cependant elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi ils ne l’avaient gardé. Pourquoi elle avait fini entre les mains de Rykta ? Ils sont morts, Vega. Voilà pourquoi. Ses yeux se teintèrent de déception, mais son esprit restait curieux. L’inconnu avait réellement capté son attention. S’ils étaient morts, elle avait besoin de savoir comment, à cause de qui. Et si l’inconnu mentait, pourquoi le faisait-il ? Parce qu’ils avaient abandonné Vega et cherchaient à la retrouver en envoyant un message inventer des mensonges ? Le besoin de réponses se faisait encore plus important. « Très bien, supposons qu’ils aient existé et qu’ils soient morts. Je suis tout ouïe, prête à recevoir vos informations. » Elle était devenue froide elle aussi, et aussi inquiète, elle avait peur de ce qu'elle allait possiblement apprendre et le poids de ces informations sur son futur. La véracité de ses propos ne sera pas attestée, certes. Toutefois, Vega ne trouvait pas quel intérêt il pouvait avoir à inventer autant de mensonges.

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