little bird in a golden cage •• swan

Caractère

Douce, elle n’élève que très peu la voix et même quand cela arrive, ce n’est pas un spectacle très effrayant • Plutôt passive qu’agressive, elle encaisse plus qu’elle ne donne • Certaines personnes ont des resting bitch faces, elle c’est plus resting sad face • Elle n’est pas constamment triste mais elle n’est pas non plus joyeuse dans la vie qu’elle mène • Elle pleure facilement, de tristesse, de joie, de fatigue. Voir des larmes embuées ses yeux n’est pas rare • Un peu timide, elle ne va pas aisément voir les autres et mettra du temps à se décontracter en présence d’un nouvel individu • Serviable, même beaucoup trop, elle fera ce qu’on lui dit de faire sans poser de questions • N’a pas vraiment une volonté propre à elle • Tout ce qu’elle désire dans ce monde, c’est de pouvoir voler de nouveau, le reste, cela lui importe peu • Cependant, c’est quelqu’un de profondément curieux. Elle adore découvrir de nouvelles choses, sauf que parfois, cela se passe mal • Elle aime beaucoup lire et à trouver parmi les livres de romance son genre d’histoire préféré • Elle se fait beaucoup d’illusion sur l’amour d’ailleurs et rêve qu’un jour elle pourra vivre une aventure aussi extraordinaire que les héroïnes de ses livres • Elle panique quand quelqu’un s'approche trop d’elle, bien qu’elle ne laisse rien paraître.

De mon passé, je ne connais que des “on dit”, des rumeurs mélangeant le vrai du faux et s’adaptant à l’auditeur et son auditoir. On m’a dit que mes parents étaient très beaux. Les plus beaux spécimens humains d’après certains Varacyas. C’est pour cela qu’ils les ont fait se reproduire, afin de créer un être avec des qualités physiques innées. Quelle ironie que cet être est fini par subir une transformation. Il faut croire que je n’étais pas assez parfaite. Et parfaite, il me semble que je ne le serais jamais.
Quand à mes parents, je ne sais pas où ils sont en ce moment, ni à quoi ils ressemblent. Il m’arrive, parfois, de songer à leur apparence, tantôt imaginant ma mère avec des cheveux aussi argentés que les miens, puis changeant d’avis. Mon père est, cependant, toujours celui aux yeux bleus.
Dès ma naissance, je fus donnée ou achetée (les versions divergent beaucoup sur ce point) par mon maître actuel. Un varacya de ce qu’on pourrait qualifier comme appartenant à la haute société. Je fis alors l’objet de convoitise. Les gens venaient à la demeure de mon maître pour m’observer, me jauger. Dans l’entourage de mon maître, on débattait sur mon avenir. Certains disaient que je devrais être idol, pour être admiré de tous, mais mon maître à toujours refusé catégoriquement. Seules les personnes qu’il considérait comme d’intérêt avaient l’autorisation de poser leur regard sur moi. Mais, au bout d’un moment, un simple humain n’attirait plus autant l’attention des autres.
Il a fallu dix années pour que mon maître se décide à faire de moi une Nakho. Pour certains, ils voyaient ça comme du gâchis. Modifier un tel spécimen était insensé. Mais pour d’autres, ils accueillaient cette idée à bras ouvert. On m’a dit qu’avant ma transformation, des paris avaient été lancé pour savoir ce que mon maître allait me donner. L’idée de me rajouter des ailes faisait d’ailleurs parti des favorites. Il n’y a pas de doutes concernant le fait que mon maître s’est grandement inspiré de ces paris pour parvenir à une décision. Mon nom découle d’ailleurs de cette transformation. Avant qu’on me nomme Swan, on me surnommait “le petit oisillon”, illustration parfaite du petit être innocent et sans défense que j’étais. En me donnant le nom de Swan, on espérait qu’avec mes ailes, j’aurais la même grâce qu’on les cygnes.
Cela a fonctionné. Les gens sont revenus chez mon maître pour me voir voltiger ça et là. J’étais la distraction parfaite pour attendrir les partenaires de business de mon maître. Mais dans ce monde, toute bonne chose à une fin. J’aimais voler. Énormément. Cela me prodiguait un sentiment de liberté si fort que je pensais pouvoir tout faire. Et un jour, j’ai pris mon envol pour découvrir le monde qui m’entourait. Je ne voulais causer aucun mal, malheureusement, quand mon maître m’a retrouvé, il ne l’a pas pris dans ce sens là. Ce que j’avais considéré comme une simple excursion poussée par la curiosité fut considéré comme une tentative de fuite. Et par conséquent, on me priva de ce qui m’avait permi de quitter mon refuge. Mes ailes, mon bien le plus cher, me furent arrachées.
Des larmes de douleurs coulent encore de mes yeux depuis ce jour fatidique. Pas un jour je n’oublie la souffrance que cette perte m’a donné. Pendant des mois, ma force vitale n’était pas suffisante pour répondre aux besoins les plus basiques. Je n’étais qu’une coquille vide qui accomplissait peu importe ce que mon maître m’ordonnait. Et quand j’avais le malheur d’être simplement trop faible pour me tenir debout, je me retrouvais à passer mes jours et mes nuits enferméé dans une cage. Encore à ce jour, je ne suis pas certaine d’avoir repris ne serait-ce qu’un tiers de mon enthousiasme d’autrefois, bien que cela fasse déjà une année.
Désormais, j’ai bien peur que mes jours soient comptés. Bien que certains Varacyas apprécient encore mes services, je n’ai plus autant d’intérêt qu’avant. Mon statut parmi les bienheureux de mon maître a également rabaissé. Si auparavant j’étais exemptée des tâches ménagères, je dois maintenant les accomplir comme tout le monde. Au moins, cela me permet de pouvoir sortir de l’habitation de mon maître de temps à autre…
Néanmoins, malgré tout ça, je n’ai pas arrêté de rêver, d’espérer. Je me dis qu’un jour, je pourrais voler de nouveau. Que je pourrais être libre de nouveau…

Avez-vous déjà senti des ailes pousser de votre dos ? Cela n’a rien d’agréable, je peux vous le garantir. Je ne me souviens pas de la globalité de ma transformation. J’étais déjà bien trop jeune pour m’en souvenir et en plus de cela je n’ai pas été consciente durant une bonne partie. Cependant, je n’oublierais jamais du moment où les ailes sont sorti de mon dos. C’était comme avoir un être désespéré de s’échapper et qui déchirait tout sur son passage pour y parvenir. Et il en a mis du temps…
Quand à mes oreilles, je ne me souviens plus si cela m’a fait souffrir. Je me rappelle juste d’avoir découvert leur forme avec surprise.

Néanmoins, malgré la douleur subie durant cette transformation, je ne crains pas d’y retourner. Du moment que je puisses de nouveau prendre mon envol…

• Elle a un plan: trouver un nouveau maître qui accepterait de lui redonner des ailes ou bien des pouvoirs aériens.
• Elle n’a aucune idée que la rébellion existe. Et trouverait sans doute cela insensé de s’attaquer à une espèce qui a déjà réussi à exterminer la majorité de la population humaine. (Mais ça pourrait la tenter).
• Elle ne connait pas grand chose en dehors de sa petite vie et ses romans d’amour.